Le président Libyen, Mouammar Kadhafi, a envoyé son cousin et envo

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Lunes, 15 de mayo de 2006, a las 22:37:21

Opinión

Le président Libyen, Mouammar Kadhafi, a envoyé son cousin et envoEt cela dans une tentative de dissiper les nuages qui ont brouillé les relations bilatérales entre l’Algérie et la Lybie, à cause de deux positions exprimées par Tripoli, occasionnant une grande irritation à Alger.
L’agence de presse algérienne a indiqué que le président Bouteflika avait reçu, samedi, l’émissaire libyen Kadhaf Eddam, sans donner de plus amples informations. Cependant, des sources bien informées ont mis cette visite dans un cadre arborant la crise entre Alger et Tripoli, les deux prochains mois, en indiquant que Kadhaf Eddam était venu « pour essayer de clarifier la position du Colonel Mouammar Kadhafi qui a suscité la colère de l’Algérie ».

Il s’agit essentiellement de deux positions, la première concerne des déclarations faites par Kadhaf Eddam, lui-même, au sujet du conflit du Sahara Occidental. Le responsable libyen avait déclaré, à l’issue d’une rencontre avec le Roi du Maroc, dans la ville occupée d’El Ayoun, le 26 Mars dernier, que « la Libye a reconnue la République Arabe Sahraoui Démocratique (RASD), mais ses relations avec le Polisario restent actuellement gelées ». Cela a été interprété par Alger, selon la même source, comme étant un recul lybien par rapport à sa reconnaissance du droit des Sahraouis à établir leur propre Etat, et « un rejet de l’idée d’un Etat sahraoui indépendant ».

Les mêmes sources ont indiqué que les déclarations de Kadhaf Eddam « reflète, en réalité, le mécontentement du leader de la révolution libyenne en ce qui concerne la répartition des rôles au sein de l’Union Africaine (UA), en constatant que l’influence de son pays diminue petit à petit, en Afrique, en faveur d’un rôle plus important pour l’Algérie et l’Afrique du Sud ». La source a indiqué que Kadhafi estime que le soutien de l’Algérie à l’établissement du parlement africain à Johannesburg (Afrique du Sud) était un geste « non amicale à son égard ».

Le second facteur qui a fait que les relations bilatérales entre en « zones de turbulences » concerne l’initiative de Mouammar Kadhafi annoncée à Tombouctou, au nord du Mali, en Avril dernier. Où il appelle les tribus Touareg et les différents groupes vivant dans le vaste Sahara à s’unir et à établir une fédération « pour lutter contre l’avancée de l’occident vers le monde Musulman ». C’est un pas qui mis en colère l’Algérie, qui a refusé d’y répondre de manière officielle afin de ne pas ouvrir un autre front susceptible d’ajouter à la tension qui prévaut dans la région du Maghreb, en se contentant d’envoyer des signaux au leader de la révolution libyenne lui signifiant qu’il avait dépassé la ligne rouge.

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